bonjour à toutes !
Mon expérience n'est sans doute pas la meilleure, mais bon... ça peut préparer dans l'éventualité d'une réaction du même genre de l'entourage.
Pour ma part, toutes ces années PMA étaient gardées bien dans le secret. Surtout pour éviter des inquiétudes des proches, des questions du style "alors, vous en êtes où
". Voilà... Puis les fausses-couches, souvent cachées également, toujours dans la même optique "pour ne pas à avoir des phrases du style : ma pauvre... vous en êtes où ?".
On en est où ? Mais si seulement on le savait "où on en est" bordel !!! C'est déjà tellement compliqué, alors se faire le stress et les inquiétudes et interrogations de l'entourage, nous personnellement, ça nous disait rien du tout.
Bref... A ma dernière fausse couche, au mois de mars, après 1re fivdo à Sanus... Nous étions attendus à un repas de famille. J'étais au bloc, en plein curetage, c'est dire comme on a ni l'un ni l'autre répondu aux nombreux messages laissés par la famille hyper inquiète. Bref, au pied du mur, au bout d'une bonne 30e de messages sur nos 2 portables, on a du tout lâcher.
Sur le coup, ça m'a libérée d'en parler à mes soeurs et à ma mère. Mais, je n'en ai jamais reparlé depuis avec elles, sauf ma mère. J'avais besoin qu'elle me soutienne car je retentais la fivdo.
Et là, elle a eu des propos très blessants sans bien entendu vouloir me blesser, mais c'est plus fort qu'elle. J'ai eu le droit à : mais vous êtes pénards maintenant, mais je comprends pas du tout, c'est pas bien de faire ça, ça sera pas votre enfant, il va t'arriver des choses que tu maîtrise pas, tu vas y laisser ta santé, c'est dangereux, penses à tes enfants ils vont être jaloux, tu t'en sors pas avec eux pourquoi en vouloir un autre.................... Et j'en passe sur les "ils sont mal élevés etc etc.".
>:(HORRIBLE Bref, en gros, c'est hyper tendu avec ma mère depuis 2 mois. Elle cherche à savoir comment ça c'est passé pour moi, mais je lui ai dit que je ne partagerai rien avec elle sur ce sujet. Elle a fini en pleur, c'est pas top comme situation.
J'ai les nerfs car j'étais très proche d'elle, mais là, je sens que quelque chose est cassé entre nous. Je sais que c'est plus fort qu'elle, que de sa génération, elle pense faire bien en me disant qu'elle s'inquiète pour moi, pour ma santé, qu'elle a du mal à comprendre le don et ses conséquences (c'est vrai qu'en même temps, c'est pas très simple comme solution finalement pour être sincère, c'est un travail sur soi pour l'accepter à faire au départ, plus ou moins facile selon chacune).
Donc, je conseille à celles qui ont "peur" d'une certaine réticence de leur entourage, de ne rien dire pour être zen et éviter de se prendre de plein fouet des réflexions très douloureuses. C'est un moyen de protection. Après, de dire si grossesse il y a, qu'on a été aidé par la PMA, ça prépare, sans en dire plus. Puis, une fois que l'enfant est là, on peut effectivement partager "son extraordinaire conception" avec quelques proches, et là, l'attachement fait, les questions et les réflexions en seront que plus douces !Voilà mon conseil du jour... Je lis un livre actuellement qui m'aide beaucoup dans ma réflexion,
c'est "Lâcher prise, mode d'emploi" de Frédéric Van Her et Charlotte Legris.C'est simplement écrit, et ça aide pour la vie de tous les jours (famille, boulot...). C'est ma thérapie, et j'avoue que c'est salvateur.
On peut le trouver en ce moment avec le magazine psychologie en supplément
Sinon, le livre seul :
http://www.priceminister.com/offer/buy/127122483/lacher-prise-pour-trouver-son-equilibre-de-frederique-van-her-livre.htmlArticle sur psycho :
http://www.psychologies.com/Therapies/Developpement-personnel/Epanouissement/Articles-et-Dossiers/Savoir-lacher-priseDans notre parcours semé d'embûches, je trouve que ces quelques paroles ont beaucoup de sens.
Bises à toutes et bon courage pour la suite.
Je ferais ma PDS d'ici 2 semaines pour être "sûre" et éviter de fausses joies.