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Les Cigognes de l'Espoir

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Sujets - cecilou

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Bonjour les cigognes,

J'aurais dû le faire plus tôt mais psychologiquement j'avais beaucoup de mal à passer du statut que looseuse galérienne à celui de future maman pour de vrai.

Voici les médicaments que je suis en mesure de donner pour l'instant :
- orgalutran : 1 seringue 10/2017 ; 1 seringue 11/2017 ; 1 seringue 05/2018
- progesterone : 3 ovules 10/2018 ; 6 ovules 06/2019 ; 14 ovules 05/2019

Je serai à Paris le weekend prochain (samedi 28 octobre) ou sinon je vis près de Nantes.

Envoyez moi des MP si vous êtes intéressées.

En vous souhaitant une merveilleuse réussite dans vos projets de parentalité.

Cécilou

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Clinique Sanus / Quels signes avant PDS ++ ?
« le: 14 juin 2017 à 12:47:14 »
Bonjour à toutes !

Etape inespérée franchie pour ma part : une belle accroche suite à un transfert à sanus le 30 mai.
Je ne sais pas combien il y en a, ni si ils auront envie de continuer la route avec moi mais le fait est que pour la première fois dans cette galère il y a eu accroche… une vraie de vraie avec un 1er taux à 841 à j+13 après transfert alors que jusqu’à présent je n’avais connu que : absence d’embryon de qualité donc pas de transfert ou bien zéro pointé en hcg 
Je commençais à désespérer qu’une accroche puisse de produire.
J’ai passé les 2 dernières semaines entre écoute active de mon corps et psychotage intensif même à la moindre présence de gaz dans mon bidou  ;)
Même si les signes sont biaisés par la prise du traitement après transfert, j’ai souhaité vous lister ce que j’ai ressenti si ça peut aider (mais je ne saurais faire la part des choses entre véritable signe et vue de l’esprit) :

-   Dès le transfert : bas du bidon gonflé qui est resté très gonflé jusqu’à maintenant et en particulier le soir (+ 5cm de tour sous nombril vs le matin !!!)
-   Seins lourds et plus gros mais très légèrement douloureux (moins qu’avant mes règles habituellement)
-   Douleurs sourdes de règles dès transfert : je me disais donc que c’était encore foutu mais en même temps comme j’ai mal en permanence au ventre en 2ème partie du cycle à cause de cette foutue endometriose ça ne voulait rien dire
-   J+7 après transfert : j’ai passé toute une soirée allongée sur mon canapé à cause d’une barre douloureuse au niveau des reins. Ça c’était inédit
-   J+8 après transfert : quelques décharges de douleurs en pics au niveau de l’utérus + des pertes liquides transparentes (même cru que j’étais incontinente à mon âge !) pas du tout comme quand l’ovule de progesterone coule, là c’était liquide, et soudain et transparent et abondant !
-   J+10 à J+14 ap transfert : l’eau du robinet me paraissait infecte en me brossant les dents mais chéri ne remarquait rien et je me suis aussi mise à sentir avec plus d’intensité toutes les odeurs qui m’entouraient.

Avez-vous déjà ressenti des choses similaires ? ça vous paraissait être des signaux flagrants de grossesse ou du psychotage ou les médocs ?

Bon, là j’attends le résultat de la PDS et j’ai peur que tout s’arrête mais quoiqu’il arrive je vais essayer de me réjouir de cette première accroche… Après avoir cumulé un tas de problématiques de ce côté-là, je me disais qu’à la prochaine étape qui était la nidation j’allais encore être la looseuse de service avec un gros nouveau pb décelé…

Ce qui a changé à cette tentative ? J’ai évoqué mes douleurs psychiques profondes avec une amie qui a joué à la psy au lieu de tout garder pour moi (perte de mon papa notamment) pour évacuer les blocages + 2 consultations chez une étiopathe qui a manipulé le petit bassin car elle avait remarqué une sévère congestion du petit bassin suite à une coelioscopie pour retirer les adhérences d’endometriose il y a 2 ans. Et elle m’a expliqué que la congestion c’est très mauvais pour la circulation sanguine ! Et comme on nous prescrit la fraxiparine pour cela, j'ai eu tendance à lui faire confiance !

En tout cas, je vous souhaite un foule d’accroches des petites groseilles pour les couveuses en court et à venir puis de magnifiques bouilles de coquinous au bout de ce long parcours !!!

Courage les guerrières 

Cécilou

PS : je suis aussi une bretonne et nantaise suivie par le fameux Dr Hugo  ;) ! Il va commencer à avoir une belle collection de bébés bzh-tchèques !

Concerné par le don d'ovocytes ? Notre association peut sans doute vous aider ! https://www.lescigognesdelespoir.com

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Clinique Sanus / Ma nouvelle représentation des donneurs
« le: 29 mars 2017 à 13:17:48 »
Bonjour à toutes,

Très assidue en sous-marin sur le forum, je ne participe pourtant pas aux discussions mais j’ai décidé de faire une exception.

Nous nous lancions dans l’aventure Sanus pour une simple fiv DO. Après le premier échec, c’est maintenant la qualité des paillettes de sperme (mon mari n’excrète pas de sperme, il a fallu les récupérer par ponction testiculaire puis les acheminer en RT mais je vous passe les détails) qui est mise en cause. C’est donc très récemment que nous avons commencé à envisager un double don.

Jusqu’à présent, je me réfugiais derrière l’épigénétique et l’haptonomie (que nous avons prévu de pratiquer avec joie si le miracle tant attendu arrive) afin de minimiser l’expression génétique de la donneuse et maximiser ma propre transmission durant la grossesse à coup de methylation, acétylations et phosphorylations de l’ADN de ma progéniture pour lui faire me ressembler d’ici quelques mois. Après tout, c’est scientifique, indiscutable donc :p

Maintenant que le double don devient une hypothèse plus que plausible, mon approche est toute autre (je parle de la mienne car chéri a déjà totalement cheminé vers cette issue et fait le deuil de ses propres gènes. Les différents entretiens pour notre agrément pour devenir parents adoptifs ont porté leurs fruits) et je me dis que finalement, si demain je devais expliquer à notre enfant qu’il n’a pas nos gènes mais que cela ne change rien à sa filiation, je ne me risquerais pas à me casser les dents sur une pédagogie scientifique infantilisée qui en même temps nous jetterait de la poudre aux yeux.

Finalement, ma projection est dorénavant plus imagée, moins cartésienne, plus onirique. Les donneurs sont des fées, des anges, des elfes qui nous ont donné une partition, un cahier que nous n’arrivions pas à fabriquer par nous même est qui est à la base de notre enfant. Notre enfant est devenu notre enfant car sur ce cahier, nous avons composé de jolies mélodies pleines de nuances en y apportant tout de nous ; en puisant dans notre propre passé, nos valeurs, nos émotions, nos cheminements de pensées, nos relations familiales et amicales. Tout cela pour finalement construire un petit être unique à partir d’une base qui n’est pas de nous mais qui pourtant se sera développé dans le cocon de vie que nous lui aurons tissé avec amour.

Je vais donc essayer d’arrêter de justifier par des mécanismes biochimiques une future quelconque ressemblance avec nous. Après tout, il/elle sera tellement unique !

Merci à celles qui auront lu ce pavé et n’hésitez pas me dire ce que vous en pensez car le cheminement n'est pas totalement abouti.

Cécilou
 

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