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« le: 11 janvier 2021 à 23:51:11 »
Bonjour
Je suis en parcours PMA en France depuis 2002.
À cette époque, j'étais en surpoids et diagnostiquée OPK (ovaires polykystiques).
7 inséminations artificielles, un drilling (opération pour "trouer" les ovaires), 1 fausse couche suite à l'une des insém', je suis tombée enceinte de mon ainée naturellement 10 jours après que la 8ème et dernière insém' (en attendant la validation de la sécu pour passage en FIV) soit annulée parce que le nouveau traitement (en vue de la fiv) ne fonctionnait pas (il fonctionnait en fait plus lentement). Bébé 1 née en novembre 2006.
Aucune contraception ensuite, reprise de la PMA en 2009 pour bébé 2 qui naitra en juillet 2010 après une unique insém' (je me voyais repartir pour plusieurs années, je ne croyais pas du tout en cette première tentative, je devais être détendue comme il faut...).
Une vie sexuelle difficile (on peut dire ce qu'on veut, ces tentatives n'aide pas aux relations "plaisir") et un divorce.
Un nouveau chéri qui n'a lui pas d'enfant, une grande envie d'un enfant avec lui et me revoilà à 39 ans repartie vers la PMA, alors qu'en parallèle j'ai perdu beaucoup de poids et j'ai des règles régulières.
Enceinte naturellement début 2019, fausse couche à 7 ou 8 semaines.
Fausse couche en mai 2019 à 3 ou 4 semaines.
2 inséminations sans grossesses.
Fausse couche en décembre 2019 à 10 semaines de grossesse naturelle.
Recherche de diagnostique pour fausses couches à répétition, tout est normal, mais j'ai 42 ans.
Déclenchement du parcours FIV pour se donner le plus de chance, avec l'épée de Damoclès des 43 ans, limite d'âge de la prise en charge en France, puis arrive le premier confinement et la fermeture du service PMA.
Reprise cet été, un Matricelab (biopsie de l'endomètre à visée de traitement spécifique de l'endomètre avant FIV, 500€, non remboursé par la sécu).
Un scratching préventif suivi d'une FIV début octobre: aucun embryon implantable. Grosse douche froide, j'ai 43 ans.
Dérogation de la sécu pour une deuxième tentative dans la foulée (grâce ou à cause de la fermeture du service pendant les 3 mois au printemps). FIV avec un protocole long (autre traitement) début décembre, 2 embryon implantés, aucun autre congelable. Échec.
C'est fini pour la France et le seul diagnostique est que mes ovocytes ne sont plus bons.
Il est extrêmement frustrant de ne pas avoir de diagnostique plus précis, ou d'avoir mis le doigt sur un "vrai" problème. je n'ai pas l'impression à 43 ans d'être vieille, mais c'est quand même un peu ce qu'on m'explique.
Nous avons l'impression d'une grande injustice, et pourtant, j'ai moi 2 filles merveilleuses, c'est une chance qui n'est déjà pas donnée à tout le monde... mais nous voulions tellement cet enfant ensemble avec mon chéri...
Nous arrivons désormais sur un questionnement pour une FIV avec don d'ovocyte, à l'étranger.
basiquement, étant blonde aux yeux bleus et mon conjoint roux aux yeux bleus, on se dit qu'en République tchèque nous aurons plus de chance d'avoir un ovocyte d'une femme qui nous ressemble un peu physiquement... au cas où ça marche, ce serait quand même bien que bébé nous ressemble... enfin je crois... même si on l'adorerait autrement aussi... c'est aussi des avis et conseil sur le don d'ovocyte à l'étranger, et plus particulièrement à Prague (que je rêve de visiter depuis longtemps, si on pouvait allier l'agréable au nécessaire, ce serait bien) que je viens chercher sur ce forum.
J'ai un peu du mal avec le principe d'aller acheter des ovocytes, mais il est normal aussi que ça ai un coût, c'est la présentation des "formules tout compris" qui me gène un peu... aussi parce qu'on ne roule pas sur l'or que que 5000 ou 6000€ c'est un gros investissement pour nous, sans certitude de résultat...
Donc si vous voulez des renseignements sur le parcours en France, je peux vous orienter et si vous avez une expérience en République Tchèque ailleurs que dans les cliniques partenaires, vous pouvez m'orienter.
merci d'avoir eu le courage de me lire jusque ici.