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Témoignage de Cristina et Miguel sur le don d'ovocytes à la clinique de Zlin

admin

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Témoignage de Cristina et Miguel sur le don d'ovocytes à la clinique de Zlin (mai 2021)


Il nous a fallu un an pour nous décider à avoir recours au don d'ovocytes.

Avant ça, il y avait eu une grossesse spontanée terminée en fausse couche et quatre tentatives de fécondation in vitro en France qui n'ont pas abouti. Au cours de ces #FIV, nous avons eu la désagréable sensation d'avoir servi de cobayes pour la recherche scientifique. De plus, nous éprouvions une grande frustration du fait de ne pas avoir de réponses quant à la raison de notre #infertilité. Enfin, nous étions en colère d'avoir rencontré des professionnels de santé qui s'adressaient à nous comme si nous étions des machines sans sentiments et surtout sans besoin de comprendre ce qu'il nous arrivait.



Après ces quatre tentatives de #FIV, un an de repos mental était nécessaire. Seulement après ça, constatant que « non, les enfants ne viennent pas tout seuls si on arrête d'y penser », comme beaucoup de personnes s'empressaient de nous le dire, nous avons commencé à envisager le #dond'ovocytes.

Nous avons cherché d'abord des associations, comme Les cigognes de l'espoir, qui faisaient de la médiation entre les futurs parents et le nombre incalculable de cliniques à l'étranger qui proposent d'aider les couples dans notre situation. Nous avons alors décidé de sélectionner deux cliniques en République Tchèque et deux en Espagne, pour obtenir des informations et les comparer. Au printemps - été 2020 nous avons commencé les échanges par skype avec les cliniques #Sanus et #Zlin en Tchéquie, avec une clinique de Barcelone et une de Madrid.

A l'époque, une de ces cliniques nous a rapidement découragé : la clinique de Barcelone. En effet, c'était un harcèlement de mails et d'appels, des prix qui ne cessaient d'augmenter et une gentillesse qui nous a paru fausse.



Finalement, après ces comparaisons entre les quatre cliniques qui a duré quelques mois, nous avons abandonné le projet. Nous avions l'impression d'être tombés dans un grand business. Les prix des cliniques espagnoles étaient hors de notre portée par rapport aux cliniques tchèques, et nous ne comprenions pas pourquoi celles-ci étaient si peu chères par rapport à l'Espagne. Nous avions peur que cela joue sur les taux de réussite de fécondation.



Mais il y avait une autre raison, plus profonde, qui nous a fait envisager de renoncer à ce parcours. Comme nous étions en manque de réponse sur la cause de notre infertilité, nous pensions que la seule explication pouvait être l'âge de Cristina, qui avait passé les quarante ans. Nous devions donc renoncer à son patrimoine génétique si nous voulions avoir une chance d'être parents. Cette certitude a mis en veille le projet du don pendant plusieurs mois, mais il a cheminé intérieurement.

Nous avons regardé des documentaires, lu des récits. Cristina, en particulier, était preneuse de témoignages de femmes qui ont accepté d'avoir recours à un #dond'ovocytes. C'était notre ultime et dernière chance. Nous avons alors franchi le pas de contacter directement Les cigognes de l'espoir, et nous leur avons demandés franchement d'où venait, selon eux, la grande différence de prix entre la Tchéquie et l'Espagne. Le membre de l'association nous a tout simplement répondu qu'en Espagne nous payions le marketing en plus de l'assistance médicale. Cette réponse a changé toute notre perspective.



Ce qui nous avait fait douter était la sensation que notre projet était réduit à une marchandise farcie de marketing. De plus, nous avions besoin que quelqu'un nous confirme le professionnalisme des cliniques en République Tchèque. En nous documentant davantage, nous avons compris qu'elles étaient tout aussi fiables que les cliniques espagnoles. Puis, nous avons reçu un généreux coup de pouce d'une chère copine qui nous a proposé de nous prêter l'argent pour l'une des cliniques en Tchéquie. Tous les éléments étaient rassemblés : la confiance dans la démarche en Tchéquie, la disponibilité d'argent et l'acceptation du parcours du don. Ce dernier point était le plus délicat. Pour Cristina il a vraiment fallu beaucoup de temps pour accepter que son futur bébé n'aurait pas son nez, ou sa bouche, ou les gènes de ses parents. Mais toutes les lectures sur l'épigénétique, le fait de porter le petit embryon jusqu'à la naissance, le désir pressant d'être maman, ont effacé les doutes. Dès le début, Miguel a eu, quant à lui, une vision différente. Pour lui, le don d'ovocytes est un geste d'amour d'une femme envers une autre, un geste de gentillesse profonde, et il y a toujours été favorable.



Une fois prise la décision, tout est allé très vite. Après quelques échanges nous laissant un bon ressenti avec la clinique de Zlin, à travers Ivona, la référente pour les francophones, nous avons choisi de nous lancer dans ce projet avec eux. Nous sommes partis au printemps 2021 et nous avons passé à Zlin une semaine douce, agréable, chargée d'espoir. Une semaine après notre retour à Paris, le premier test de grossesse était positif. Environ quinze jours après, nous avons vu les deux embryons. Des jumeaux : une bénédiction pour nous après tout ce temps !


Nos enfants vont naître dans quelques jours en ce mois de janvier 2022 et nous sommes comblés de joie. Plus aucun doute ou regret ne subsiste quant à la démarche que nous avons entreprise. Nous en avons parlé à nos familles et à nos amis proches. Nous en parlerons aux enfants en toute tranquillité. Maintenant nous savons que le don d'ovocytes est un geste d'amour et les enfants doivent savoir le parcours qui leur a donné la vie, nous ne devons pas le cacher. Nos enfants vont naître avec un large bagage génétique et culturel : nous ferons notre possible pour qu'ils deviennent de beaux citoyens du monde !

Merci pour votre témoignage il fait chaud au cœur et redonne espoir. Profitez bien de ces doux moments

Merci beaucoup pour ce message qui donne beaucoup d'espoir. Tout comme vous il n'y a aucune raison biologique qui fait que nous ne parvenons pas a avoir d'enfant, nous avons suivi un parcours fiv en France cette année, année de mes 43 ans donc seule et unique chance en France. Tout comme vous j'ai très mal vécue la ponction (sans anesthésie générale) le transfert qq jours après malgré le fait que les médicaments donnés pour la ponction m'avaient rendu malade (intolérance je pense à la morphine) donc perte des 2 blastocytes au bout de 15 jours. Quant au dernier embryon qui me restait et dans lequel nous mettions tous nos espoirs, il a fallu 7 mois pour parvenir à faire le transfert car soit le traitement qui m'était donné n'avait pas bon effet sur mon endomètre , soit la gynéco était en vacances, soit le service biologique était fermé 1 mois complet sans prévenir , le rendez vous avait pourtant été programmé avec la gynéco.... Et ne parlons pas des échographies et prises de sang qui devaient être réalisées tous les 2 jours et envoyé au centre de PMA obligatoirement avant 12H. Faute de disponibilité des gynécologues au Centre Hospitalier près de chez moi, je devais me rendre à 45 minutes de chez moi pour encore une fois faute de disponibilité ou pénurie de gynéco les exame,ns n'étaient réalisés qu'aux urgence et par des internes. Je n'ai rien contre les internes ils sont nos futurs médecins mais dans ces moments là un gynécologue est nécessaire. Avant mon dernier transfert la pauvre interne devait faire une echo vaginale plus un échodoppler, je lui demande si elle est interne pour se spécialiser en gynécologie et elle me répond non en médecine générale, ok... et de là elle ajoute je ne pourrais pas faire l'écho doppler car je ne sais pas faire......... non mais sérieusement...... je lui demande d'appeler un gynéco, elle appelle donc sa référente qui lui répond que cela n'était pas nécessaire, j'ai du insister à 3 reprises pour qu'un gynéco accepte de faire cet echodopler sans quoi le transfert ne pourrait avoir lieu. J'ai oublié de préciser que les liens avec le centre de PMA se faisait avec les sages femmes très difficiles à joindre car là encore pénurie, et qu'ayant des symptômes pas agréables j'ai demandé à la sage femme d'en parler au médecin l'a fait sans enlever le haut parleur, et là vous entendez la gyneco dire c'est surement normal je ne veux pas la prendre au tél..........
Puis le jour du transfert et bien vous êtes 10 min en salle et on vous dis vous attendez 10 minutes et vous partez... voilà c'est fini rentré chez vous .
J'ai eu un nouveau traitement après transfert piqures non remboursée tous les jours pendant 3 mois, j'étais au Paradis un blastocyte avait donné 2 embryons, des jumeaux mon rêve depuis toujours, 1 er écho activité cardiaque pour tous les 2, 2eme echo a 1 semaine d'intervalle plus d'activité cardiaque et là tout s'écroule..... la gynéco programme un curetage au bout d'une semaine fait parvenir au Centre de PMA le rapport sur l'arrêt de grossesse et 1 mois plus tard je reçois un courrier du Centre de PMA me demandant de donner un courrier au gynécologue qui me suit pour rendre des comptes sur les suites de la grossesse, là je m'écroule de nouveau.
Sur les conseils de plusieurs gynéco qui me confirment qu'en France il n'y a plus de solutions nous commençons à faire des recherches pour partir à l'étranger notamment à IVF Zlin. J'avoue que ce voyage m'angoisse mais mon vœux le plus cher est de pouvoir avoir des enfants.
Merci d'avance à tout ceux qui pourront me faire un retour sur leur(s) expériences à IVF Zlin afin de me rassurer. :)

Bonjour Bibi,

Nous sommes allés trois fois à Zlin.
La première et la deuxième fois nous avons transféré deux embryons et cela  n’a pas fonctionné.
La troisième fois j’y suis retournée toute seule pour faire un TEC et nous avons transféré un seul embryon. Et notre petit miracle est né en janvier 2022.
À chaque fois tout s’est bien passé à la
Clinique. Le personnel de la clinique, de l’hôtel est très accueillant, tout le monde s’occupe bien de nous.
Nous avions pris le package all inclusive et c’est très appréciable d’être pris en charge depuis l’aéroport et aussi que l’hôtel et le restaurant se situe dans la clinique.
Par contre c’est bien de louer une voiture pour pouvoir se promener et visiter la république Tchèque. Car autrement c’est long de rester uniquement à la clinique.
Car le recueil du sperme se fait le jeudi et le transfert de l’embryon à lieu que le mardi.
Si tu veux plus de renseignements n’hésite pas à m’écrire
Vanina

 

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