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Besoin de parler

Besoin de parler
« le: 16 juin 2017 à 16:27:06 »
Bonjour à tous.

Je profite de ce forum pour tout simplement témoigner et partager le désarroi de notre couple.

Après 6ans de vie commune, Soizic et moi avons décidé d'avoir un enfant. cela fait maintenant 4ans que nous essayons, dont 3ans de FIV (au vu des résultats des analyses concernant la qualité "ovarienne" du couple, l'AMP nous a directement fait commencer par les FIV ICSI. Apprendre cela à 27ans fut une étape très dur à passer en toute sincérité)

1ERE FIV: 8 Follicules à maturité, ponction de 2 ovocytes et 1 seul de viable.. seule et unique chance pour cette FIV donc beaucoup de stress. La fécondation a parfaitement fonctionné, mais 3 semaines le placement de l'embryon dans l’utérus, ma compagne à du aller aux urgences car grossesse extra-utérine qui s'est terminé avec ablation de la trompe.. Remonter la pente moralement fut extrêmement compliqué pour nous 2, surtout elle...

2eme FIV: 10 follecules, ponction de 3 ovocytes avec 2 de viables. 2 fois + de chance de tomber enceinte que la 1ere fois, parfait (restons positif ^^). Les 2 fut parfaitement fécondés et on les a inséminé tous les 2. prise de sang négatifs..

A partir de là, on a commencé à sérieusement s’inquiéter du nombre d'ovocyte produit par les ovaires mais bon, y a pas de raison que ca ne fonctionne pas. On se disait que le problème devait surement etre le protocole utilisé.

Il y a 2 mois, 3eme FIV qui fut remplacée par une IAC car seul 1 follicule fut produit (malgré les doses de cheval de produit injecté pour la stimulation). Évidemment, un échec..

Alors que nous avions décidé de se prendre 1 tite année de pause histoire de souffler avec ce projet + qu’éprouvant, nous avons eu cette semaine rdv avec notre gényco pour faire un topo de la situation, et là: coup de massue.. Elle nous envoie à Rennes fin du mois car on va etre obligé de passer par une FIV-DO...

Du coup, on se pose beaucoup de questions (surtout ma compagne) que ce soit coté génétique, sensation, baby blues;

SI des personnes ont effectué des FIV-DO (et en + sur Rennes), je serai très intéressé par leurs témoignages, en particulier des femmes car je m’inquiète beaucoup de l’état psychologique de ma chérie qui, d’après ses propres mots, ne se voit plus que comme un incubateur cassé; et qui craint que si elle tombe enceinte grace à l'ovocyte d'une autre, elle n'arrivera pas aimer son bébé autant que si c’était "génétiquement" le sien..

Merci en tout cas d'avoir eu le courage de lire tout ca, et vous souhaite une bonne journée

Anthony

Re : Besoin de parler
« Réponse #1 le: 17 juin 2017 à 17:20:20 »
   Bonjour,

 Passer par tout ce parcours quand tant d'autres couples font des enfants sans même y penser peut espérer sur le couple et il est normal de se poser des questions surtout quand on arrive à l'étape de la FIV DO qui pose la question de la génétique. Tout d'abord je pense qu'il est important que vous preniez le temps de discuter en vous écoutant vraiment sans jugement. Il est essentiel que vous soyez au clair avec vos envies et vos limites ; pour nous la limite était l'adoption, nous avions besoin d'être en mesure de raconter son histoire à notre enfant et je ne pouvais pas concevoir de devenir mère sans avoir été enceinte mais c'est très personnel. Dans notre couple c'est plus mon conjoint qui a eu du mal à renoncer à transmettre ses gènes quand il est devenu évident qu'il faudrait recourir à un double don et c'est après de longues discussions que nous sommes tombés d'accord sur le fait que, même si nos enfants étaient conçus grâce à des donneurs ils ne seraient pas là si nous n'avions pas eu l'envie de construire une famille. Au final, notre parcours est rapidement devenu qqc qui nous paraissait lointain à partir du moment où j'ai été enceinte et je me sens mère à 100%. Nos jumeaux vont avoir un an la semaine prochaine et nous ne regrettons rien ils font notre bonheur chaque jour.

   J'espère que vous connaîtrez le bonheur de devenir parents bonne soirée
Moi 29 ans IOP, monsieur 34 ans OATS
Après 5 stimulations en vue de FIV pour 4 ponctions et 3 transfert sans aucun résultat direction Sanus
Grossesse biochimique en Août 2015 puis grossesse gémellaire évolutive en Novembre
Roxane et Samuel sont nés le 24 Juin 2016(2,590 et 2,675 kilos à 35SA+4)

Oumick

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Re : Besoin de parler
« Réponse #2 le: 18 juin 2017 à 01:17:30 »
Anthony, je suis très touchée qu'un homme s'implique a ce point pour venir discuter avec (pour la plus part ) nous autres les cigognes, je trouve cela super si je puis dire car bon on préfèrerais tous ne pas être ici, n'est ce pas.
Louloutte à dit le principal !
L'acceptation du don est plus ou moins longue suivant la femme et l'homme, certaines voient cela comme une adoption, comme faire un enfant à 3 ou d'autre comme un don d'organe..  perso je me trouve dans la dernière catégorie, quand un organe ne fonctionne pas, on nous le remplace quand on peut et bien là mes ovocytes sont hs, donc j'ai recours au don.. alors certe, il y a le deuil de ses propres gènes à faire... mais il faut pas oublier une chose,  sans nous cet enfant ne serait pas là (sans l'aide de la donneuse non plus) mais le moteur, c'est nous, le désir c'est nous, et puis cet enfant il va grandir dans on ventre, c'est elle qui va le fabriquer, et le jour de la naissance, il n'y a pas de doute, ce sera bien le sien, avec tous les témoignages que j'ai pu lire, personne n'avait plus de doute le jour de sa naissance, ni après d'ailleurs.  Après il y a l'épigénétique, alors j'ai lu à ce sujet après avoir fait le deuil de mes gènes, faut pas de cacher la derrière, mais c'est intéressant et de savoir que cet embryon qui grandit dans notre ventre, sera différent que si il avait grandit dans un autre ventre, montre bien que c'est nous, la future maman qui fabriquons ce petit bébé.
mais voilà, il faut faire le chemin de l'acceptation, si tu parcours un peu le forum, il y a des posts où on en parle, et si besoin, aller voir quelqu'un pour faire ce chemin
Je ne pourrais pas t'aider pour rennes, étant partie directement à l'étranger faire une fiv do.

je vous souhaite un joli bébé au bout du long chemin
gr spontanée à 42 ans,FC à 5 mois, Dec 14 GNE10SA
FIVDO à Sanus, juil16 pds --,TEV Oct: bioch.
TEV nov: --;   FIVDO 2: biochimique taux 69
tev 4.7 + 9.8 : --
REPROGENESIS,BRNO, blasto éclos le 11.12: ++, J16 5130, J19 13051 !
2 juin, Naissance d'Axel à 27+3 SA pr cause de chorioamniotite

LNO

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Re : Besoin de parler
« Réponse #3 le: 18 juin 2017 à 11:56:35 »
une amie a fait sa fiv do à Rennes... et elle est enceinte de 3 mois et quelques !

à Rennes, ils implantent 1 seul J2 ou J3 à la fois, pas de blasto ni même 2 embryons à la fois, comme on peut avoir à l'étranger...

sa 1ère donneuse n'a pas été ponctionnée car elle a mal répondu au traitement (en France, elles sont + vieilles qu'à l'étranger, donc ce sont des choses qui arrivent)... mais on lui en a trouvé une 2ème aussitôt, et elle a bien répondu... ouf !

elle a eu des négatifs à ses premiers embryons, mais un +++ au dernier ! donc il faut garder espoir !!!
Début PMA en 2006
Moi OPK - Mr est parfait :)
2007 : stop des stim' car cancer du sein
Juil 13 : reprise des essais BB
2 FC sur grossesses naturelles
3 FIV en France : 9 transferts -
FIV DO à Pardubice : TEF + mais FC
Juil 17 : TEC + : Louise née le 18/03/18
Jan 19 : TEC + : Arthur né le 06/10/19

Re : Besoin de parler
« Réponse #4 le: 19 juin 2017 à 13:15:43 »
Bonjour à vous toute,

Déjà, merci beaucoup pour vos réponses, ça fait de plaisir de pouvoir parler sans que ce soit considérer comme un tabou, i sans se sentir juger.

Louloutte76 :
On en a beaucoup parler la semaine dernière avec ma compagne, et l’adoption est également pour nous une limite qu’on ne se sent pas capable de franchir. Pensant n’avoir aucun instinct maternelle, Soizic « exige » à tout prix porter et ressentir le bébé en elle car elle pense pense que sans cela, elle aura du mal à se sentir mère. J’ai beaucoup aimé ta phrase « même si nos enfants étaient conçus grâce à des donneurs ils ne seraient pas là si nous n'avions pas eu l'envie de construire une famille. »

Oumick :
Le deuil ne va pas etre évident mais je pense qu’en étant suivi, on devrait pouvoir y arriver. Ce qui nous inquiétait le +, c’est si ma chérie arrive à tomber enceinte et qu’elle accouche d’une petite fille qui, en grandissant, ne ressemble à aucun de nous 2 physiquement (mais « entièrement » à sa mère biologique). Puis, en cherchant sur le net, j’ai trouvé qu’un embryon, suivant dans quel « utérus » il se développe, il récupère de légers traits physique, mimique, gouts, etc à la mère porteuse (ce que tu dois surement dire par épigénétique). C’est rassurant, et je vais essayer de trouver + d’infos dessus pour rassurer ma miss.

LNO :
Merci pour ton témoignage sur Rennes, c’est rassurant car il est vrai que pour être franc, quand je me suis renseigné sur les FIVDO à l’étranger (par curiosité car psychologiquement et financièrement, nous ne sommes absolument pas prêts à franchir cette étape), j’ai été surpris par le taux de réussite qui n’a rien de comparable avec la France ; ce qui est vraiment étrange. Max 30% pour ici contre 70 à 90% à l’étranger, suivant les cliniques… Ca fait un peu peur donc on verra

Je vous tiendrais au courant le  + possible pour vous dire où nous  en sommes.

Merci encore à vous et vous souhaite une très bonne continuation, et de beau bébé ^^


Re : Besoin de parler
« Réponse #5 le: 20 juin 2017 à 17:57:57 »
Bonjour moi ma part j'ai su a 16 ans que la seule solution pour avoir un enfant c'est la fiv don. Jai pleurer toutes les larmes de mon corps. Après je me suis dit merde pourquoi je réagis comme sa il me reste cette chance de porter une vie. Et il a des personnes qui non plus de choix.
Après quelques années j'ai fais ma 1er fiv don est sa a fonctionné jusqu'à 26 semaine de grossesse. Des que j'ai su que gt enceinte c'était la fête dans mon cerveau. Jai aimer ma princesse de toute mes forces j'ai pas fait de différence ct ma fille. Et avant je me suis poser pleins de questions si je vais l'aimer et si je vais l'accepter.... Je les perdu a 7 mois de grossesse et j'ai l'impression que quelqu'un ma arracher un morceau de mon corps.
Franchement c'est une très belle expérience lancé vous et sa sera très beaux. Des pleurs des rires. Mais quand vous aller avoir votre bb vous aller oublier tout. La galère les gènes......
Bon parcours et surtout ne baisser pas les bras battez vous. Moi je vais me battre pour avoir une soeur ou un petit frère a mon ange. Voila mon histoire.
Fiv don sanus janvier 2016: ++ j8 post transfert taux: 64ui - 191ui-451ui-1091ui
tout aller correctement jusqu'à 26s mort née. Je suis anéantie.
tec Nov: negatif
retour case départ: le temps de d'économiser et en repars d'ici 1 an.

Guylaine

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  • La cigogne à perdu mon adresse...Tu arrive quand??
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Re : Besoin de parler
« Réponse #6 le: 20 juin 2017 à 22:40:15 »
Bienvenu Anthony c'est vrai que faire le deuil de ces propre gêne n est pas facile mais en ce faisant aider on apprend à accepté.  Je comprends ta compagne quand elle dit qu'elle veut être enceinte et
 sentir une vie en elle je suis encore dans cette optique nous on parle pas adoption . Après quand on a un enfant dans les bras après les parcours  qu on a je pense qu'on oublie vite les gêne et on ne recherche pas les détails à savoir si il ressemble à la donneuse ou pas on est tellement heureux de donner la vie qu'on l aime et on oublie tout enfin c'est mon ressenti  ;) j ai malheureusement pas encore eu cette chance et comme toi tu le dit un enfant reprends tous les mimiques de ses parents alors automatiquement ils nous ressemblera et sera le plus beau 
 ;D . Bonne chance pour la suite et j'espère que tu nous annoncera très vite une bonne nouvelle
Moi 38 AMH 3.66. Lui 36 au top
Essai bébé 2010
4 iac
6 fiv icsi mais que 2fiv avec transfert ,
Stérilité inexpliquée
L aventure commence fivdo
SANUS HK du 8 au 15 Juin 2016
Grossesse biochimique on repartira et on y arrivera 👣
C est parti pour le tec (-)
Test huhner ok
Chgt de centre de PMA

optwin

Re : Besoin de parler
« Réponse #7 le: 23 juin 2017 à 11:57:51 »
Bonjour Antony,
très touchée également par ton témoignage, et ton implication.
De notre côté, le chemin s'est également fait "au fur et à mesure". Chaque étape est un pas à franchir, qu'on ne se serait pas imaginé franchir quand on se retourne... Avoir un enfant, c'est censé être simple, non ? bah non, pas pour nous...
Je suis passée par toutes les phases dont tu parles, je vais te les relater avec ce qui s'est passé dans ma tête, peut-être que tu feras un parallèle avec ce qui se passe pour vous, et ta douce.

1) déjà ce moment où on te fait entrer dans le parcours PMA. Moi c'était suite à un RV avec ma gynéco "de ville"... je me souviens très bien avoir éclatée en sanglots devant la secrétaire en payant ma consult ! Et puis tu te relèves, et tu te dis c'est la meilleure chance pour toi et ta moitié.

2) Alors tu t'enquilles dans ce chemin de la PMA. Tu es confiant et plein d'espoir, finalement les piqûres c'est pas si contraignant. Tu ne comprends pas trop que certains saturent, ou trouve ça dur. De toute façon pour toi, ça va être un coup et ça va marcher.
Mais ça ne marche pas comme tu voudrais, t'as 5 pauvres ovocytes, 4 fécondés, et que deux au bout qu'on te transfère. Et ça ne prend pas.
Allez, c'était le 1er coup, c'est pas grave ! on rempile. Résultats bof, 4 ovocytes. Mais bon, comme dit le doc un seul suffit, hein ! tu attends que le labo t'appelle pour caler le transfert. sauf que le labo t'appelle pour te dire que les ovocytes étaient de trop mauvaises qualité et que ils ne peuvent et même pas les féconder. Un choc contre un mur auquel je ne m'étais absolument pas préparé.
Là tu commences à te dire que ça va être plus compliqué de prévu...
Je résume : 5 cycles de stimulation, 11 embryons réimplantés, et que du négatif. De la méga warrior du début, je faiblissais à chaque avancée, battante, mais ça coute de se relever. Et l'énergie que tu mets à combler les trous pour te relever, bah l'air de rien le sol, il devient un peu mouvant... de "bon finalement c'est pas très contraignant le traitement", ça a vrillé à ne plus pouvoir voir une piqûre en photo...
bon...
3) alors à un moment le doc nous a préparé pour qu'on réfléchisse à d'autres solutions.
La FIV Don d'ovocytes. Au début du parcours, tu ne penses même pas que tu auras besoin de te poser ces questions là. Je suis chercheuse en biologie, alors encore plus pour moi, un enfant c'est "la moitié de l'un, la moitié de l'autre". On mélange nos chromosomes et on voit ce que ça donne ! Magique ! cette composante génétique était importante pour moi. Je lui ai dit.
Mon doc m'a posé une question essentielle qui m'a fait basculé ça, il m'a demandé "si ça n'était pas vous qui aviez un soucis, mais votre mari, et vous deviez avoir recours à un don de spermatozoïdes, cela vous poserait-il un problème". Et là, hyper spontanément, la réponse a été "non".... ça a été un pas important, car cela m'a permis de me rendre compte que au delà de ce truc génétique, c'était ma propre culpabilité à "ne pas être apte" qui était en cause. J'y ai beaucoup réfléchi. On est dur avec soi, ta femme dit qu'elle est un incubateur cassé. Moi que j'avais des ovaires moisis, que j'étais "même pas capable" d'avoir un enfant, j'en passe et des meilleures (si tu evux un enfant, trouve toi une autre femme, moi je suis moisie de dedans etc etc,  ::) ::))
Et j'ai réfléchi que cet enfant je le porterai, et on l'élèvera tous les deux, on le fera pousser, avec nos valeurs, et surtout surtout surtout, notre amour.... et c'est ça, finalement, avoir un enfant, non ?

4) alors c’est plus compliqué aussi que ça, parfois : parlons de l'adoption. Ha ! l'adoption ! on peut aussi élever et faire pousser un enfant adopté avec de l'amour, non ? bah non, pas si simple. Pour nous l'adoption n'est pas qq chose que nous avons envisagé. Et on a été raccord là dessus. 1ere cause (commune) : le parcours du combattant, et notre âge déjà avancé pour se lancer là dedans, pas l'énergie...
Et pour moi (comme pour ta femme apparemment) : je pense (je suis certaine, en fait) que j'ai besoin de porter cet enfant. j'ai fait chemin du renoncement génétique finalement assez facilement, mais je ne suis pas certaine que je me sentirais mère si je ne porte pas cet enfant...
c'est personnel comme vision, mais pour moi, c'est ça.

5) alors maintenant après 3 essais de FIV DO à Zlin, notre prochain (et peut être dernier) essai sera une FIV double don, car côté spermato c'est pas non plus la panacée. Chéri a fait le chemin de lui même, c'est lui qui a proposé. Il dit que ça ne lui cause pas soucis, mais à côté de ça ne souhaite pas qu'on communique sur ça auprès de nos amis et famille... je respecte, il a fait le pas, mais c'est une renoncement qq part, et il n'est pas prêt à l'assumer totalement. Mais ça ne pose pas de soucis. c'est notre bébé futur, pas celui des autres. Il va à son rythme, quand il sera prêt il communiquera.Ou pas.

Donc voilà notre parcours, avec nos doutes, nos renoncements, nos espoirs nouveaux. Il ne faut pas qu'elle hésite à aller voir qq1 pour en discuter. quoiqu'il en soit continuez à être soudés, et à parler entre vous. Et à vous laisser du temps pour digérer les choses.
Quand je me retourne sur les 7 années qui viennent de s'écouler je me dis que je n'aurais jamais pensé qu'on passerait par tout ça, c'est impossible de se l'imaginer ! mais c'est des réflexions et des changements qui te poussent à répondre à une simple et merveilleuse question : finalement, c'est quoi, être parent ? pourquoi tu veux un enfant ? que recherches-tu ? et qu'est ce qui est réellement important ?

Et parenthèse, on a de supers amis qui sont passé par la case FIV à rennes vers votre âge. Ils ont deux filles magnifiques, à chaque fois, positif du 1er coup....  :) :) :)

Gardez espoir surtout !

Bonne continuation à vous



Re : Besoin de parler
« Réponse #8 le: 24 juin 2017 à 20:37:47 »
@Optwin : tes mots, j'aurai pu les écrire... Ils m'ont sincèrement touché et m'ont beaucoup ému car derrière tout ça, que de souffrance et de renoncement... Je te souhaite le même happy end que je vis actuellement (avec prudence).

@Anthony : je pense, à travers tes mots, que votre couple a en lui beaucoup d'amour et de compréhension mutuelle. Ce sont les bases pour avancer à deux sur ce parcours qui, je l'espère pour vous, sera plus court que le mien et celui d'Optwin.
Lui 44 & Moi 45
FC à 6 SA ; 4 FIV --
Porteuse BrCa2 - cancer des seins G&D => Mammectomie bilatérale
* FIV-DO à Sanus HK (10/15) : ++ -> FC à 7 SA / 2 TEV --
* FIV-DO2 (8/16) : ++ -> FC à 7 SA
TEV (20/12) 2 J5 : ++ 2 BB !
-> à 38SA+5, le 29/08/17 : naissances de Titouan (2kg940) & d'Anaëlle (2kg315)

optwin

Re : Re : Besoin de parler
« Réponse #9 le: 25 juin 2017 à 21:21:11 »
@Optwin : tes mots, j'aurai pu les écrire... Ils m'ont sincèrement touché et m'ont beaucoup ému car derrière tout ça, que de souffrance et de renoncement... Je te souhaite le même happy end que je vis actuellement (avec prudence).


merci la belle. Quand j'écris ce genre de roman, tout se serre là dedans, parce que oui, la vache, que de renoncement, d'espoirs et de sentiments... et que d'énergie déployée à continuer à avancer pour que les sables mouvants ne m'enlisent pas ! j'ai mis mes chaussures palmées en tout cas, je ne crains rien jusqu'à Septembre, et notre prochain essai ! go !!

Re : Besoin de parler
« Réponse #10 le: 28 juin 2017 à 19:21:22 »
Bonjour,

Je vous prie de m'excuser pour la réponse tardive, mais je désirais attendre notre rendez vous à a clinique de Rennes en pensant avoir des choses à vous raconter... mais pas vraiment..

On nous a présenté notre nouvelle gynécologue, et je trouve qu'elle n'a pas vraiment assumé son rôle "d'informations" sur le déroulement, les stats, etc. Après, comme on doit prendre rendez vous avec le psychologue de la clinique, ca sera peut etre à ce moment la qu'on nous en dira + mais sur le moment, je me suis dis qu'heureusement je suis passé par des sites comme ce forums avant car sinon, on serait toujours dans le flou le + total..

Tout ce que nous avons appris de concret est que c'est en moyenne 18 mois d'attente pour espérer avoir une donneuse, et que c'est divisé par 2 si nous en "ramenons" 1. C'est tout..

tounsia777:
je suis halluciné du courage que tu as.. Nous, en apprenant la complication que l'on aurait d'avoir un enfant, ça a été très dur a encaisser alors que nous avions la "maturité" pour, et que nous étions 2 pour nous soutenir. Toi, apprendre cela à 16ans à du être une horreur que je ne peux même pas imaginer.. Et je pense qu'il ne peux rien arriver de pire à une femme devant effectuer une FIV qu'une fausse couche.. Et malgré cela, tu as l'air de garder force et optimisme. je t'admire énormément et te souhaite également de réussir à avoir ton 2nd tit ange ^^

Guylaine:
Je te remercie pour tes encouragements ^^ Lire des témoignages qui nous ressemblent nous font ressentir moins seul, et c'est agréable ^^ Je nous souhaite à tous d'arriver à combler ce manque (et le + tot si possible ^^)

optwin:
Ton témoignage est très bouleversant, et d'une justesse impressionnante. Tous tes ressentis, la façon dont vous avez, et vivez cela; c'est exactement ce que l’on ressent. Quand je crois comprendre que ces malheureuses épreuves (que nous subissons tous) ont encore + renforcé votre couple (et ca a l'air pareil avec vous toutes); et que malgrès ces 7 années de galère vous n'abandonnez pas, et gardez de l'optimisme; je me dis que nous non plus n'avons pas encore le droit d'abandonner, pas tant qu'il reste des chances et des possibilités.. Je te remercie du fond du coeur

caramelle:
Merci pour ces mots. Je crois en effet que de toute façon, il faut beaucoup d'amour, et de compréhension pour supporter ces épreuves qui, quel qu'en soit le résultat, rendra le couple encore + fort.


En tout cas, ma miss a été très clair pour le moment:
"on arrete de parler de tout ca jusqu’à septembre, et on profite au max de nos vacances en Alsace pour se libérer la tète de tout soucis." ^^
"A vos ordres madame" (ne jamais contrarier sa chérie, n'est-ce pas?) ^^

Sur ce, je vous souhaite à tous un très bon été. profitez bien du soleil tant qu'il est la, et à très bientôt




Calenestel

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Re : Besoin de parler
« Réponse #11 le: 10 août 2017 à 11:41:59 »
Quel courage, les filles ! J'étais en mode "coup de blues" quand je me suis connectée mais votre courage à toutes (et à tous, pour Anthony et Soizic) m'a reboostée ! Nous avons toutes un parcours qu'on ne souhaiterait à personne - à part à notre pire ennemie (mouahaha). Long, ardu, avec des hauts très hauts et des bas très bas. Quand d'autres font des enfants sans quitter leur lit, parfois sans même le vouloir, nous voulons tellement les nôtres que nous outrepassons nos propres limites pour avoir enfin, un jour, l'immense joie de bercer un bébé dans nos bras.

Le Dr C. m'a parlé du don d'ovocytes dès juillet 2016 mais il nous a fallu environ 7 mois pour l'accepter. Ce qui a changé la donne ? Dans mon cas, c'est un diagnostic de trouble du spectre autistique (syndrome d'Asperger), certes "léger" puisque passé inaperçu, compensé durant toutes ces années par un "haut potentiel intellectuel". J'ai passé ces tests en avril 2017, après que notre fils (né par IIU en 2012) ait été diagnostiqué SA "léger" début janvier. Découvrir que je portais la responsabilité de son trouble nous a immédiatement convertis au DO. Le deuil de mes gènes a donc été très facile à faire.

Personnellement, c'est l'usure qui est la plus difficile à subir. L'usure d'un couple confronté à des échecs répétés, des FC, des protocoles à n'en plus finir, tandis qu'autour de nous il pleut des bébés à ne plus savoir qu'en faire. Mon chéri m'a dit qu'une fois qu'on n'aurait plus de blastos, ce serait vraiment fini, qu'il avait à chaque fois accepté d'aller un peu plus loin (des IUU aux FIV, puis à la FIV-DO) mais qu'il n'avancerait plus, qu'il n'en pouvait plus. Je n'ai donc plus qu'un seul essai puisqu'il me reste deux blastos, et le fait que le Dr C. m'ait dit de mettre les deux d'un coup cette fois ne me rend pas très optimiste sur mes chances de succès (j'imagine qu'il n'y croit pas non plus, sinon il m'aurait à nouveau mise en garde contre le risque de grossesse gémellaire et ne m'aurait pas fait tout un speech sur le fait qu'il y a aussi des "donneuses de mauvaise qualité" même à 25 ans, et qu'il faudrait retenter avec une donneuse ayant déjà fait ses preuves, voire même en FIV-DD...). Bref, je me renseigne à tout hasard sur les dons d'embryons mais je sais déjà que ça risque de ne pas passer. Et plutôt que de perdre mon mari, je devrai enterrer mon désir. Ca me rend terriblement triste, je pleure devant les bidons tout ronds des autres femmes et devant les bébés. Je travaille déjà sur le deuil mais c'est une démarche très dure, le renoncement à tout espoir. Voilà...
Désir BB2 depuis janvier 2014 (1 grand frère né en décembre 2012 après IAC)
Sous traitements depuis septembre 2014
IAC -> 8 échecs
FIV -> mort in utero à 10 SA
2 stims -> je ne réponds plus
Grossesse naturelle -> FC à 7 SA
FIV ROV -> -
FIV DO SANUS Pardubice -> -
TEV 13/07 -> -
Last TEV en octobre

ratou

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Re : Re : Besoin de parler
« Réponse #12 le: 10 août 2017 à 15:09:25 »
Quel courage, les filles ! J'étais en mode "coup de blues" quand je me suis connectée mais votre courage à toutes (et à tous, pour Anthony et Soizic) m'a reboostée ! Nous avons toutes un parcours qu'on ne souhaiterait à personne - à part à notre pire ennemie (mouahaha). Long, ardu, avec des hauts très hauts et des bas très bas. Quand d'autres font des enfants sans quitter leur lit, parfois sans même le vouloir, nous voulons tellement les nôtres que nous outrepassons nos propres limites pour avoir enfin, un jour, l'immense joie de bercer un bébé dans nos bras.

Le Dr C. m'a parlé du don d'ovocytes dès juillet 2016 mais il nous a fallu environ 7 mois pour l'accepter. Ce qui a changé la donne ? Dans mon cas, c'est un diagnostic de trouble du spectre autistique (syndrome d'Asperger), certes "léger" puisque passé inaperçu, compensé durant toutes ces années par un "haut potentiel intellectuel". J'ai passé ces tests en avril 2017, après que notre fils (né par IIU en 2012) ait été diagnostiqué SA "léger" début janvier. Découvrir que je portais la responsabilité de son trouble nous a immédiatement convertis au DO. Le deuil de mes gènes a donc été très facile à faire.

Personnellement, c'est l'usure qui est la plus difficile à subir. L'usure d'un couple confronté à des échecs répétés, des FC, des protocoles à n'en plus finir, tandis qu'autour de nous il pleut des bébés à ne plus savoir qu'en faire. Mon chéri m'a dit qu'une fois qu'on n'aurait plus de blastos, ce serait vraiment fini, qu'il avait à chaque fois accepté d'aller un peu plus loin (des IUU aux FIV, puis à la FIV-DO) mais qu'il n'avancerait plus, qu'il n'en pouvait plus. Je n'ai donc plus qu'un seul essai puisqu'il me reste deux blastos, et le fait que le Dr C. m'ait dit de mettre les deux d'un coup cette fois ne me rend pas très optimiste sur mes chances de succès (j'imagine qu'il n'y croit pas non plus, sinon il m'aurait à nouveau mise en garde contre le risque de grossesse gémellaire et ne m'aurait pas fait tout un speech sur le fait qu'il y a aussi des "donneuses de mauvaise qualité" même à 25 ans, et qu'il faudrait retenter avec une donneuse ayant déjà fait ses preuves, voire même en FIV-DD...). Bref, je me renseigne à tout hasard sur les dons d'embryons mais je sais déjà que ça risque de ne pas passer. Et plutôt que de perdre mon mari, je devrai enterrer mon désir. Ca me rend terriblement triste, je pleure devant les bidons tout ronds des autres femmes et devant les bébés. Je travaille déjà sur le deuil mais c'est une démarche très dure, le renoncement à tout espoir. Voilà...

Vous avez quand même eu la chance de devenir maman...  Imaginez ce que cela peut être pour nous toutes qui n'y arrivons pas malgré tous les traitements.  Il faut un peut relativiser, vous ne croyez pas? ;)

Calenestel

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Re : Re : Re : Besoin de parler
« Réponse #13 le: 11 août 2017 à 10:35:50 »
Vous avez quand même eu la chance de devenir maman...  Imaginez ce que cela peut être pour nous toutes qui n'y arrivons pas malgré tous les traitements.  Il faut un peut relativiser, vous ne croyez pas? ;)

Il fut un temps où j'incendiais toute personne qui me disait cela. Accepter et admettre que j'ai déjà eu cette chance, c'est la preuve que j'ai bien avancé dans le processus de deuil. Je ne vous enverrai donc pas sur les roses ;)

Toutefois, avoir déjà un enfant a aussi son "côté pile". Mon mari aussi estime que c'est déjà bien (plus de moyens pour l'éduquer, pas de dispute pour l'héritage quand on sera morts, on peut prendre plus de risques professionnellement, etc.). Du coup, il ne se bat plus, ne s'est jamais vraiment battu d'ailleurs, pour le petit frère ou la petite sœur. Il me suit, bien sûr, et s'occupe de Liam quand je dois me déplacer au gré des protocoles, mais il me l'a dit lui-même : "Si on n'avait pas d'enfant, j'irais le plus loin possible, je retenterais autant de fois que nécessaire, je t'accompagnerais et même te précéderais, si besoin, dans toutes ces entreprises. Mais on en a déjà un, c'est bien, pourquoi te prends-tu la tête ?" A contrario, le mari de LNO ou celui de Letcomyn, que j'ai eu l'occasion de rencontrer, étaient vraiment "AVEC" elles. Parties prenantes. Présents, rassurants, deux rocs sur lesquels elles ont pu s'appuyer. Mon chéri, qui aurait pu rester avec moi à Pardubice puisqu'il n'était plus nécessaire pour lui de rentrer à Paris dès le samedi (notre fils avait la varicelle et sa grand-mère avait offert de le garder chez elle tant qu'il ne pourrait pas retourner à l'école), a choisi de rentrer quand même. J'étais donc seule au moment du transfert. Et également seule pour le premier TEV. Mais tout aussi seule pour les transferts en France. Même quand il n'était pas besoin de garder Liam, mon chéri ne m'a jamais accompagnée sans y être obligé (recueil de sperme) et n'est jamais resté plus longtemps que le temps de faire ce qu'il avait à faire. Ma conclusion : quand tu as déjà un enfant, l'AMP, tu la vis souvent seule. Et c'est d'autant plus dur psychologiquement.

J'ai également analysé pourquoi un seul enfant ne me suffit pas. J'ai peur de mal faire et de le rendre trop dépendant, trop gâté, égoïste et égocentré. Un de mes cousins est un enfant unique : gâté outrageusement et surprotégé, il a aujourd'hui 45 ans et la sensation (partagée par l'ensemble de la famille) qu'il a raté sa vie. Il est, par exemple, incapable de conserver un emploi : il finit toujours par s'engueuler avec ses supérieurs hiérarchiques. Une de mes amies est enfant unique et c'est une personnalité torturée qui passe son temps à professer une chose puis son contraire. Toujours indécise, très névrosée, elle-même m'a souvent dit qu'être membre d'une fratrie lui aurait fait du bien car aurait "décentré de on nombril" ses parents et aussi elle-même. Certes, il y a sûrement des enfants uniques et équilibrés, et même heureux de l'être, et qui parviennent quand même à fonder une famille (souvent de plus d'un enfant, d'ailleurs...). Mais avec ces deux exemples, je crains constamment de gâter/surprotéger/trop pousser, voire négliger - qui sait ! - mon fils. Ces craintes, même si elles apparaissent infondées vu de l'extérieur, et même si je travaille dessus, je les ressentirais moins si mon attention était répartie sur deux enfants.

Et puis, entre nous, si "un seul enfant doit suffire à être heureux", pourquoi quasiment toutes les personnes de ma connaissance en ont-elles au moins deux ? Et apparaissent généralement plus équilibrées que les rares personnes, toujours dans mon entourage, qui n'en ont qu'un ? A mon travail, par exemple, nous ne sommes que quatre (sur environ 110 femmes) à n'avoir qu'un seul enfant. Trois d'entre nous avons plus de 35 ans : deux sont séparées ou divorcées (gloups) ; pour l'une d'elles, son incapacité à avoir eu un autre enfant est la raison principale de ce gâchis (son homme est allé chercher une pondeuse ailleurs, elle l'a découvert, elle a demandé le divorce). Ça ne donne pas envie.

Pour vous répondre enfin, même si je suis désormais très consciente de ma chance d'avoir déjà un enfant, je ne peux ni m'empêcher d'en espérer un second, ni éviter d'être triste de ne pas y arriver. Tout comme vous...
Désir BB2 depuis janvier 2014 (1 grand frère né en décembre 2012 après IAC)
Sous traitements depuis septembre 2014
IAC -> 8 échecs
FIV -> mort in utero à 10 SA
2 stims -> je ne réponds plus
Grossesse naturelle -> FC à 7 SA
FIV ROV -> -
FIV DO SANUS Pardubice -> -
TEV 13/07 -> -
Last TEV en octobre

Oumick

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Re : Besoin de parler
« Réponse #14 le: 11 août 2017 à 22:52:40 »
calenestel, vivre la pma seule ou pas, n'a rien à voir avec le fait d'avoir déjà un enfant ou pas.. j'ai toujours fait mes tev seule, etc, je ne m'étalerais pas plus la dessus, y'a des hommes très présents et d'autres moins.. 
personnellement je serais déjà bien contente d'avoir un petit ou une petite, quelqu'un qui m'appelle maman, de voir son sourire tous les jours, de vivre ses crises, de le voir grandir, de le voir apprendre..    car pour celles qui n'ont pas encore d'enfant et qui peine à avoir leur premier, et bien cela laisse un grand vide  car nous n'avons..  pas de grands sourires d'une petite bouille, pas de crises de pleurs, pas de jouets qui trainent partout.. bref, nous n'avons qu'un grand vide.. que rien ne rempli

après je pense qu'enfant unique ou pas, il doit y avoir une grande partie de l'éducation qui joue un role..  je suis aussi pour avoir plusieurs enfants, mais au point ou j'en suis, je serais déjà contente de pouvoir en avoir un !
alors autour de moi, j'ai plusieurs famille qui ont choisit de n'avoir qu'un seul enfant, et tout le monde le vit bien, donc c'est que c'est possible..   bon, dans mon rêve absolu, j'aurais voulu 3 enfants, j'en suis bien loin..   et de ce fait, oui, tu as de la chance de déjà en avoir un
gr spontanée à 42 ans,FC à 5 mois, Dec 14 GNE10SA
FIVDO à Sanus, juil16 pds --,TEV Oct: bioch.
TEV nov: --;   FIVDO 2: biochimique taux 69
tev 4.7 + 9.8 : --
REPROGENESIS,BRNO, blasto éclos le 11.12: ++, J16 5130, J19 13051 !
2 juin, Naissance d'Axel à 27+3 SA pr cause de chorioamniotite

 

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