La position du gouvernement sur cette circulaire
Il semble que la circulaire est allée un peu trop loin. En effet , elle précise que selon le code pénal , sont passibles des sanctions prévues , toute personne qui donne l'information , a quelque titre que ce soit, gratuit ou payant, sur les cliniques étrangères qui pratiquent le don d'ovocytes.
Il semble que le gouvernement prenne un peu de recul par rapport à cette circulaire .
En effet, Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement, a précisé que les sanctions menaçant des gynécologues ou médecins qui conseillent à leurs patientes des cliniques à l'étranger pour une PMA , étaient prévues uniquement en cas de rémunération.
De même , la ministre du Droit des femmes a indiqué «Attention, les gynécologues sont menacés de sanctions s’ils orientent leurs patientes à l'étranger pour pratiquer la PMA contre rémunération, c’est bien cela, le sujet, en réalité».
De plus de nombreux gynécologues se sont révoltés contre cette circulaire qui les fait passer pour des "entremetteurs douteux " plus âpre au gain qu'au bien être des patients. Je comprends parfaitement cette colère , car d'après les remontées que nous avons à l'association, la plupart d'entre eux font le maximum pour que leur patiente puisse fonder une famille et avoir des enfants.
Et si votre gynécologue n'est pas sensible à ce problème et est réticent à vous aider, un conseil: changez en !
Dans tous les cas , une mise au point écrite du gouvernement ou des services de santé semble indispensable pour remettre les choses en ordre
http://www.liberation.fr/societe/2013/02/05/pma-les-gynecos-qui-envoient-des-patientes-a-l-etranger-risquent-des-sanctions_879381Le résumé sur la position du gouvernement et de certaines instances médicales dans cet article de libération qui pointe du doigt le vrai problème : la carence de la France en matière de dons d'ovocytes